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Tour de plaine : l’état des maïs s’améliore de 3 points

Seuls 14 % des maïs avaient atteint le stade humidité du grain à 50 % au 26 août 2024.

Selon la dernière publication Céré’obs diffusée le vendredi 30 août 2024, les conditions de culture bonnes à très bonnes du maïs grain en France ont augmenté pour atteindre 79 % au 26 août. Les chantiers de semis de colza se terminent aussi dans beaucoup de zones.

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« Au 26 août, les conditions bonnes à très bonnes du maïs grain passent de 76 % à 79 %, contre 82 % en 2023 », constate le bulletin Céré’obs de FranceAgriMer publié le vendredi 30 août 2024. C’est notamment en Nouvelle-Aquitaine que les conditions se sont améliorées d’une semaine sur l’autre, passant de 78 % à 86 %.

Pourcentage des surfaces ayant atteint le stade humidité du grain des maïs à 50 %. (©  FranceAgriMer)

Le stade floraison est atteint à 100 % avec en moyenne onze jours de retard par rapport à 2023 et à la moyenne quinquennale. Le stade humidité du grain des maïs à 50 % est passé, quant à lui, en une semaine de 7 % à 14 % (33 % en 2023 et 37 % sur la moyenne des cinq années précédentes).

Irrigation ou pas

Une fois passé ce stade, l’irrigation n’est plus conseillée comme le rappelle Arvalis en régions Centre, Île-de-France et Auvergne : « Pour les parcelles irriguées, il convient de bien positionner le dernier tour d’eau afin de garantir un remplissage optimal des grains. On peut aller jusqu’au stade H50 (humidité des grains à 50 %) en sols profonds ou moyens, ou le stade H45 (humidité des grains à 45 %) pour les sols superficiels (avec un réservoir utilisable inférieur à 60 mm). »

« Au-delà de ces stades, des essais ont montré qu’un tour d’eau supplémentaire n’est pas rentabilisé car les plantes disposeront de suffisamment d’eau pour remplir leurs grains jusqu’à la maturité physiologique (stade H32) », explique l’institut.

Surveillance du colza

En parallèle, les semis de colza ont bien avancé et les stades s’échelonnent de cotylédons à 4 feuilles vraies selon les zones.

Les BSV (bulletins de santé du végétal) rapportent toutefois la présence de petites altises et/ou de limaces dans plusieurs régions. Ils rappellent l’importance d’installer des pièges à limaces et des cuvettes jaunes dès le semis.

Certains agriculteurs ont d’ailleurs opté pour des semis précoces dans le cadre de stratégies de « colzas robustes ».

Dans beaucoup de parcelles, les repousses de colza sont denses. « On pourrait être tenté de les maintenir au-delà du délai réglementaire. Mais elles présentent un risque de réservoir d’altises pour les nouveaux colzas et de déclenchement de vols au moment de la destruction. Il est donc conseillé soit de les détruire avant la levée des nouveaux colzas à proximité (si compatible avec le délai réglementaire), soit d’attendre que les nouveaux colzas aient atteint le stade 3 feuilles à partir duquel ils sont moins sensibles aux attaques foliaires », appuie la chambre d’agriculture de l’Oise.

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